Apprendre a optimiser votre espace cultivable

Apprendre a optimiser votre espace cultivable
Sommaire
Préface ...................................................... Page 6
Une visite de mon potager .............................................. P 8 
Un mot sur le compost .............................................. P 15
Les bases du potager ......................................... Page 17
Définir la taille .............................................. P 17
Définir l'emplacement .............................................. P 19
Dessiner un plan de votre potager .................................. P 22
Préparer votre sol .............................................. P 24
Entretenir votre potager de manière naturelle ....................... P 27
Récolter vos fruits et légumes  ........................................ P 30
Les cuisiner ou les conserver ........................................ P 31
Prévenir les attaques de certains nuisibles .................. Page 35
Le pouvoir des aromates .............................................. P 39
La puissance des fleurs .............................................. P 41
Une autre méthode .............................................. P 43
En guise de conclusion ......................................... Page 45
                              =====================
Préface
Je m'appelle Yannick Hirel, je suis né le 22 Septembre 1983 et je
suis l'auteur du blog Au potager bio sur lequel je partage mes astuces,
mes conseils sous forme de vidéos, d'articles ou encore de fichiers audio.
Je suis désormais auteur et formateur dans le domaine du jardinage
biologique, mais avant de vous parler de ceci, laissez moi vous présenter
mon petit parcours.
Après avoir quitté l'école avec un simple BAC STT (Sciences et
Technologies Tertiaires) qui ne m'a pas beaucoup servi, j'ai commencé ma
vie active en tant que préparateur de commande avant d'obtenir dans
cette première entreprise le poste de réceptionnaire. 
Au bout de quelques années, j'ai décidé de quitter cet emploi pour de nouveaux horizons. J'ai fais
plusieurs petits boulots (charpentier, aide-monteur, intérim, vendeur dans le surgelé …) et principalement,
j'ai longtemps travaillé dans la restauration. Je crois que j'ai occupé tous les postes possibles dans ce corps
de métier : serveur, barman, plongeur, commis, cuisinier, pizzaïolo, crêpier … 
En parallèle et dès que j'ai eu mon premier petit
bout de terre, j'ai tout de suite fait un potager.
D'autant qu'au cours des dernières années, je prenais
de plus en plus conscience de la mauvaise alimentation
qui nous entoure.
Depuis Mai 2012, j'ai ouvert le blog Au potager
bio ! Au début, c'était dans un but très personnel car
je m'en servais principalement comme journal de bord
de mon jardin. Je relatais sans prétention (et encore
aujourd'hui) mes expériences, mes astuces et
trouvailles. Cependant, mes lecteurs et lectrices
devenaient de plus en plus nombreux et par
conséquent, je recevais de plus en plus de mails, de
questions et de commentaires pour me demander
conseils. 
Un matin, j'ai eu un déclic en étant au travail. A
cette époque, j'occupais un poste de pizzaïolo et en
consultant mon téléphone portable juste avant le
service du midi, je vois plusieurs mails quasi
identiques avec des questions que j'avais l'habitude
de traiter depuis plusieurs mois maintenant. 
Les semis de tomates peuvent être réalisé …
- En Février-Mars si vous avez une serre pour les accueillir
au moment de la plantation qui se fait courant avril.
- Début avril si vous n'avez pas de serre pour une
plantation à l'air libre après la mi-mai.
Il faut compter 6 semaines entre le semis et la plantation.
Pour répondre aux besoins de cette plante gourmande
(réclamant un sol riche) et assurer sa bonne santé, vous
pouvez placer une bonne poignée de compost au fond du
trou de plantation.
C'est alors que j'ai eu l'idée d'écrire mon premier livre numérique. Je faisais alors mes premiers pas
vers ce nouveau monde de la création. Je crois que c'est en écrivant ce livre que j'ai pris conscience que je
m'étais passionné pour l'écriture en plus de ma passion initiale qu'est le jardinage biologique. C'est alors que
je commençais à rêver à une nouvelle vie loin de la restauration et ses conditions pas toujours simples pour la
vie personnelle (travail 6 jours sur 7, le week end, les horaires, pas de vacances …) 
Jusqu'au jour où … je suis devenu auto-entrepreneur en lançant ma petite entreprise sur internet en
parallèle de mon emploi à plein temps. J'ai ensuite finit par quitter cet emploi dans la restauration pour me
consacrer à 300 % à aider mes lecteurs et lectrices dans leur projet potager. Voici la vidéo que j'avais
publié lors de ce grand tournant de ma vie. 
>>> Ma nouvelle vie <<<
Une visite de mon potager
Je pense que la biodiversité mérite d'être favorisée et préservée. C'est pourquoi, vous ne trouverez pas
de produits chimiques dans mon potager ou dans ma maison. Personnellement, j'ai un peu (beaucoup) de mal à
comprendre ceux qui font des potagers en tant qu'amateur et qui utilisent des tas de produits chimiques. Je
considère que si c'est pour se retrouver avec les mêmes fruits et légumes remplis de pesticides ... que nous
trouvons dans les supermarchés ! Cela ne vaut pas le coup. Autant aller les acheter dans les magasins, vous
ne pensez pas ?
Clairement, j'adore aller au potager chercher des pommes de terre, un panais ou encore du céleri rave
afin de concocter dans l'heure une petite recette sous forme de poêlée ou autre. 
Mais le potager, ce n'est pas que ça ! C'est le plaisir de s'y rendre afin de récolter une salade situé au
pied de vos tomates, d'en manger une au passage et sentir le basilic qui est tout proche. Un peu plus loin,
apercevoir une énorme courgette comme on n'en trouve pas dans les magasins et il a une chose que j'adore
par dessus tout, il faut absolument que je vous raconte. 
http://www.au-potager-bio.com
Vous voulez une petite idée recette ? Bon d'accord, mais c'est
bien parce que c'est vous ! Coupez vos légumes en dés très fins
que vous ferez blanchir préalablement avec une branche de thym
et quelques feuilles de lauriers fraîchement cueillit. Ensuite,
faites revenir vos légumes à la poêle avec un léger
assaisonnement d'aromates à base de coriandre ou de persil
fraîchement hachés avec pourquoi pas quelques zestes de citron
finement coupés.
Définition du terme blanchir :cela consiste à faire
« précuire » vos légumes sans pour autant les
amener à cuisson totale. 
Vous pouvez trouver des idées recettes, des
conseils pour apprendre à cuisiner sur mon second
blog intitulé la cuisine bio.
Lorsque nous souhaitons jardiner bio, c'est à dire avec la vie, nous avons
souvent la chance d'observer de nombreux animaux et insectes. Chaque être
qui réside dans votre potager rempli une fonction écologique. 
Même si parfois, certains sont dits « nuisibles » et/ou
« indésirables » ! Bien que je n'aime pas tellement ces
expressions parce que je ne pense pas que dans la nature il
y a des indésirables à part peut être NOUS les hommes ! 
Il ne faut pas oublier que l'intégralité de la vie qui
réside dans votre potager représente un maillon de cette
chaîne alimentaire, de cet équilibre entre les espèces et,
qui font aussi partie intégrante de cette biodiversité que
nous les jardiniers responsables cherchons à préserver.
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Le mot bio vient du grec
« bios » qui signifie vie
La biodiversité est l'un des points
essentiels de la réussite de votre
potager. Et n'oubliez pas ceci … 
Plus votre potager est diversifié et
plus il sera protégé contre les
maladies et les attaques de nuisibles.
Il faut également savoir laisser le
temps à la nature de s'installer et
d'établir un nouvel écosystème, un
nouvel équilibre.
Au début, je cultivais le potager pleine terre que
vous pouvez voir sur la photo ci-contre. Ensuite, j'ai
décidé de créer un potager surélevé mais cela était une
petite erreur car pas assez haut et mal pensé, mal adapté
à mon environnement. 
Les récoltes étaient plutôt bonnes mais je voulais
encore augmenter ma productivité et surtout faire de mon
jardin-potager un jardin expérimental. 
Du coup, j'ai supprimé le potager surélevé que j'ai remplacé par ça ! Désormais, mon potager c'est un
mélange de différents courants.
Une butte qui est système que nous avons souvent
tendance à rattacher aux principes de la permaculture.
Mais je pense que la permaculture va au delà de ça et
peut être appliquée sous différentes formes. 
L'important est de choisir LA/LES méthode(s) qui
est/sont le(s) plus adaptée(s) à VOTRE environnement.
Il y a également de la culture en pot (tomates,
poivrons et aubergines sont tout à fait possible de
cette manière. Vous pouvez placer vos pots prêt d'un
mur pour gagner de la chaleur.
Des carrés de toutes sortes qui me permettent d'associer mes
cultures mais aussi de faire des tests d'associations. 
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Différentes expériences poussent dans le jardin.
Ici, il s'agit d'une plantation de pommes de terre
en pot qui a été assez satisfaisante. 
Je compte essayer à termes d'autres choses tels
que la culture de la carotte en jardinière (cela
permettrait d'obtenir la terre « idéal » pour cette
culture pas toujours simple), effectuer des
plantations de courgettes en jardinière suspendu …
Nous ne sommes limité que par nous même.
2 petites serres « fixes » qui permettent
de faire des semis de manière anticipé
(tomates, aubergines, poivrons, salades
…) 
+ Un tunnel pour les semis de primeurs
(navets ...)
Un mot sur le compost 
L'une des premières choses que vous devez mettre en place dans votre potager pour assurer sa réussite
et sa prospérité sur le long terme : c'est bien un compost qui va vous permettre de créer de l'humus.
Il s'agit d'une matière fertile qu'en tant que jardinier bio vous pourrez réutiliser dans votre potager
pour avoir de belles plantes et de beaux fruits et légumes par la même occasion. Le compost va vous
permettre non seulement de recycler vos déchets du jardin et de la maison mais aussi de vous servir de
cette matière fertile pour vos cultures et votre terre. 
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L'humus est le résultat de la
décomposition de la matière
organique.
En d'autre terme, lorsque
vous coupez/arrachez une plante,
elle va se dégrader et se
transformer (cela prends du temps)
en humus. 
J'explique tout ceci en détails dans le livre numérique dont je vous ai parlé tout à l'heure. Du choix du
composteur à comment faire un compost de qualité en passant par Quand et comment s'en servir
concrètement. Bien entendu, Je ne m'arrête pas là dans cet ouvrage, je détaille également les autres façons
de créer de l'humus : les fumiers d'animaux, le lombricompostage, le BRF (bois raméal fragmenté), les
engrais verts ! Cependant, je vous conseille de commencer par le compost car c'est l'un des moyens les plus
simples et le plus rapide pour créer de l'humus. 
C'est à la portée de tout débutant(e) car cela repose sur :
– Le rapport carbone/Azote ! Chaque matière que vous
insérez va dégager plus l'un que l'autre et l'idée pour
faire un compost de qualité est de les intercaler
convenablement afin d'équilibrer votre compost ! On parle
de 1/3 d'azote pour 2/3 de carbone.
– L'aération pour une dégradation optimale et qui va
favoriser les différents acteurs (bactéries,champignons …)
– Le contrôle de l'humidité
Enfin, si vous débutez votre potager, ne faites
surtout pas l'erreur de l'écrasante majorité qui est de ne
pas prévoir de mettre en place un système pour créer de
l'humus.
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Matière carbone (déchets bruns)
Feuilles mortes, Pailles, Morceaux de cartons sans
encre (qu'il faudra déchiqueter) ...
Matière azote (déchets verts)
Epluchure de légumes, Mauvaises herbes, Tonte de
pelouse (prudence car elle dégage beaucoup d'azote, il
est préférable de la faire sécher avant de l'insérer
dans le compost ou alors de bien la mélanger avec des
matières carbones)
Les bases d'un potager 
Définir la taille
Il est primordial de bien définir la taille de votre futur potager. Si vous êtes un(e) parfait(e)
débutant(e) ne commencez surtout pas avec une surface de 130 m², optez plutôt pour une plus petite
comprise entre 5 et 10 m². Dans un premier temps, cela vous permettra de vous faire la main, d'arriver à
gérer correctement votre potager et savourer quelques fruits et légumes de votre production.
Mon conseil est de commencer petit et ensuite,
au fur et à mesure des années, en fonction de vos
envies, de votre temps disponible (très important le
facteur temps) et de vos connaissances grandissantes
rien ne vous empêchera d'agrandir.
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Il faut un minimum de 100 m² pour
prétendre nourrir une famille
entière de 4 personnes mais
ATTENTION ceci est dans le cas
d'un potager très productif et
hyper organisé.
Pourquoi je conseille cela ? Il y a plusieurs raisons :
Commencer petit c'est normalement réussir à gérer, à trouver le temps afin d'être satisfait de sa
production plutôt que de voir trop grand, d'être débordé, de ne pas avoir les connaissances nécessaires et au
final se retrouver avec des récoltes bien maigres, décourageantes et décevantes.
L'avantage d'intégrer un potager petit à petit est aussi
que l'équilibre naturel entre les espèces va se faire
progressivement. Je reviendrais sur ce point dans la seconde
partie sur les nuisibles mais en bref, il faut essayer de
recopier le fonctionnement de ce qui se passe dans la nature
et apprendre à laisser cette dernière au commande,
s'installer dans votre jardin-potager.
Il ne faut pas oublier qu'avant d'avoir votre idée de
potager, votre jardin possédait son propre équilibre. A partir
du moment où vous décidez de faire un potager vous allez perturber cet équilibre en insérant des plantes qui,
pour la plupart proviennent d'autres régions du monde ( Exemple la tomate, la star de nos potagers vient
d'Amérique du sud ). Pour être plus clair, les espèces présentes naturellement dans votre milieu vont
considérer cela comme une intrusion et vont tout simplement chercher à contrôler l'expansion de votre
végétal. D'où parfois la présence importante de certains nuisibles lors des premières années. Je reviendrais
sur ces principes un peu plus tard ! 
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Définir l'emplacement
Dans la création, ce critère ne doit surtout pas être négligé car c'est en choisissant l'un des meilleurs
emplacements dans votre jardin que vous assurerez une excellente croissance, ainsi qu'une bonne santé (à la
votre ! ) à vos fruits et légumes. Le but ici est d'assurer la prospérité de votre potager sur le long terme.
Pour cela, il est préférable de bien observer l'environnement qui vous entoure, tout en prenant en compte non
seulement les éléments naturels (arbres ...) mais aussi en définissant les avantages et inconvénients de
chacun d'eux.
L'erreur que nous faisons toutes et tous. 
Généralement, à partir du moment où nous nous mettons au
potager, l'idée nous vient au début du printemps et nous nous
attelons avec plaisir à la réalisation. Cependant, ce n'est qu'un
peu plus tard qu'on s'aperçoit de ces quelques erreurs :
– Le potager manque de lumière
– La méthode n'est pas entièrement adapté à son
environnement
– ... 
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En bref, l'idéal serait de commencer cette phase d'observation au moins une bonne année avant la mise
en place du potager afin d'avoir un aperçu des vents et leurs directions, des 4 saisons, de l'ensoleillement …
Mais je vous rassure, nous sommes tous comme ça : très impatients ! 
Enfin, l'idée est de choisir l'emplacement le plus
ensoleillé, protégé des potentiels vents violents, sans oublier le
côté pratique ! C'est à dire, avec un accès à l'eau à proximité
afin d'éviter d'avoir 10 kms à parcourir avec votre petit
arrosoir …
« Pour un potager réussit prenez le temps d'observer votre environnement et de penser votre potager sur le
long terme »
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Petit conseil :
Même si vous ne faites pas cette
phase d'observation d'un an,
essayez déjà de prendre en
compte ces quelques éléments cités
ci-dessus.
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La présence d'arbres peut être un bon signe et
peuvent vous permettre d'attirer de nombreuses
espèces. Concrètement, s'ils se trouvent au sud,
ces arbres risquent cruellement de vous faire de
l'ombrage par contre, au nord, ils protégeront
votre potager ! 
Une rivière ou tout autre court d'eau doit être
vu comme une grande chance ! Car cela va vous
permettre de favoriser les amphibiens, ce sera
également une source d'eau pour arroser votre
potager. 
Cependant, ce point d'eau sera également
synonymes de limaces ! 
Dessiner un plan de potager
Une fois les deux premières étapes réalisées, écrivez sur un bout de papier les différents fruits et
légumes que vous aimeriez voir apparaître et récolter. Je vous conseille de choisir des cultures faciles et
simples d'entretien de manière à vous faciliter la vie.
Par exemple : Des tomates, des courgettes, des salades, des radis, des carottes, des poireaux et pourquoi
pas un petit carré de pommes de terre, qu'en pensez-vous ? 
A travers ce premier choix, il vous faudra ensuite
sélectionner vos variétés car comme vous devez vous en
douter pour chaque fruits et/ou légumes, il existe une
multitude de variétés différentes ( tomates plus de 500
variétés ). Mon conseil est aussi de diversifier tout ceci
car cela va avoir plusieurs avantages pour vous mais aussi
pour votre potager. En effet, plus vous axerez sur la
biodiversité animale et la diversité végétale plus votre
jardin-potager bénéficiera et développera sa propre
protection naturelle. Ainsi moins de dits « nuisibles », de
maladies ... De votre côté, vous aurez aussi la chance de
savourer différentes saveurs et variétés : Que du
bonheur vous verrez ! 
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Une fois ces cartes en main, il vous suffit de dessiner votre plan de potager en prévoyant bien de quoi
accéder à chacune des plantes à l'aide d'une allée. Pensez également que vos végétaux vont aussi se
développer et prendre de l'ampleur. Pour plus de précision sur ce sujet passionnant, je vous conseille de
regarder cette vidéo que j'ai tournée pour vous montrer comment dessiner un plan de potager et surtout
organiser ce dernier.
>>> Faire un plan de potager <<<
Cela me rappelle une petite anecdote, il faut que je vous la raconte ! Lorsque je travaillais encore dans
les cuisines, j'avais un collègue et grand ami (qui l'est toujours au passage) qui s'appelait Sylvain. Il voulait
faire un petit potager pour le plaisir et du coup, il s'est lancé dans la préparation de la terre, la plantation
de quelques tomates et courgettes mais en
oubliant un petit détail : L'espacement
entre les plants ! 
De ce fait, ses plantes étaient toutes
tassées les unes contre les autres et l'air
avait beaucoup de mal à circuler. Une
chance pour lui, les maladies ne se sont pas
développées mais c'est clair que je le
comprends ! Au début, on ne sait pas
tellement ce que cela va donner une fois la
plante bien développée et prête à nous
offrir ses fruits. 
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Tout ça pour vous dire de prendre en compte ceci :
– Les pieds de tomates ont besoin d'être espacés d'environ 70-80 centimètres entre eux. Une astuce
pour rentabiliser votre espace (surtout si celui-ci est réduit) est de planter vos salades entre les pieds de
tomates. Ainsi elles bénéficieront d'une certaine fraîcheur (lancez-vous)
– Les courgettes demanderont un bon mètre d'envergure pour se développer et être à l'aise. 
– … … 
Préparer le sol
Pour cette étape, je vais vous donner quelques conseils
que je donne de manière plus précise et concise dans mon
livre numérique que je vous ai présenté tout à l'heure. En
tant que jardinier responsable, vous devez savoir qu'il y a
une vie qui réside sous vos pieds et qui va travailler pour
vous. Chaque espèce présente va jouer un rôle dans la
dégradation de la matière, dans le recyclage, l'aération
naturelle de la terre ... Je vous rassure, il n'est pas
nécessaire à notre échelle d'amateur de connaître dans les
moindre détails ce qui se passe sous nos pieds ; ce qui est
nécessaire c'est de comprendre et surtout d'apprendre à
préserver et à favoriser cette vie biologique. 
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Pour cela, la règle numéro 1 sera de ne plus
retourner la terre comme le faisaient les anciens parce que
cela perturbe tout ce petit monde et détruit les galeries de
vers de terre. Concrètement, il faut voir la terre, le sol
comme l'habitat d'un immense monde souterrain qui œuvre
pour la réussite de votre potager. De ce fait, vous avez
deux outils qui peuvent vous permettre d'aérer votre terre
sans perturber la vie biologique.
La fourche-bêche et la grelinette
La grelinette inventé par Monsieur Grelin et qui est (en quelques
sortes) la maman de la fourche-bêche. Il vous suffit de la planter puis
de faire un mouvement arrière juste pour soulever la terre. Une fois
ceci fait, la seconde règle d'or sera de toujours couvrir votre sol ce
qui permettra non seulement de le protéger contre les intempéries, du
soleil …
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Les vers de terre jouent un rôle très
important, je suppose que vous en avez
beaucoup entendu parler ! 
Il s'agit ici de les favoriser et d'éviter de
détruire leur galerie en retournant la terre …
Des outils spécialisés permettent de ne pas
perturber cette vie biologique qui travaille pour
vous et sans avoir à retourner la terre comme
cela se faisait à l'époque et comme je suppose
vous avez vu faire jusqu'ici dans le potager de
vos parents, grands-parents ...
Couvrir le sol exactement comme ce
qui se passe naturellement dans les
forêts, dans la nature ! 
Vous ne trouverez jamais un sol à nu
Sur une terre à nue, la pluie lessive les éléments
minéraux (c'est à dire les lave, les élimine) indispensables à
la croissance de vos plantes. Les rayons du soleil sur un sol
à nu auront tendance à matraquer, provoquer l'évaporation
de l'eau que vous apportez à vos plantes ... Sans parler de
certains types de sols qui déjà naturellement ont beaucoup
de mal à retenir l'eau. 
Le gros avantage pour vous de couvrir le sol est que
cela vous facilitera le travail car les adventices (mauvaises
herbes) seront contrôlées. Bien que sur ce point, il faut savoir aussi que les mauvaises herbes (comme on les
appelle) ne sont pas si mauvaises qu'on le prétends et permettent de favoriser certains insectes bienfaisants,
de favoriser la vie autour de leurs racines …
En bref, il faut savoir que ces herbes folles sont aussi le refuge de
nombreuses espèces d'insectes et favorisent la biodiversité. C'est
pourquoi, il peut être judicieux de laisser un petit coin sauvage dans le
jardin-potager. Bien entendu, il faut faire attention à ce que votre
jardin-potager ne se transforme pas en friche non plus. Le but n'est pas
là ! Mais de laisser la nature s'installer ! 
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Entretenir votre potager de manière naturelle
Une fois vos fruits et légumes plantés, il va falloir entretenir un peu tout ça. Mais normalement, si vous
êtes restés réalistes dans la taille de votre potager (surtout si c'est la première fois), vous devriez vous en
sortir sans problème. L'une des activités favorites des jardiniers reste le désherbage !! Je plaisante bien sur
! Et c'est parce que le désherbage est pour la plupart une corvée que j'ai décidé d'axer cette partie sur les
méthodes pour vous faciliter le travail. Cependant, n'oubliez pas que ces herbes ont leur utilité et que la
couverture du sol ne sert pas seulement à vous faciliter le travail, elles permettent de favoriser, protéger la
vie biologique … sans oublier de limiter les apports en eau (ce précieux liquide).
1/ Le paillage 
Cela consiste à mettre de la paille autour de vos plants. Il
y a 3 points forts et un point faible à cette méthode (on
peut pas tout avoir) 
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Les points fort
– Les mauvaises herbes privées de lumière ne pousseront plus ou très peu, il vous suffira de contrôler
votre paillage et de le compléter si vous jugez cela nécessaire.
– Votre sol conservera toute sa fraîcheur et son humidité. Vos plantes vous remercieront.
– Et le troisième point est que grâce à cela vous ferez des économies d'eau car l'évaporation sera
considérablement réduite.
Le gros point faible
– J'ai testé sur quelques mois, l'utilisation de la paille mais je me suis rendu compte qu'elle était aussi un
nid super douillet pour les redoutables limaces.
Cependant, je précise que j'habite près d'une rivière ce qui fait qu'elles sont naturellement plus
présentes par chez moi. D'où l'importance de bien observer les éléments naturels présents dans votre
environnement et d'en comprendre les avantages et les inconvénients. Concernant les limaces, j'ai tourné une
courte vidéo pour répondre à l'une de mes lectrices et dans laquelle, je vous présente ma méthode.
Cependant, ce que je vous conseille de faire c'est aussi de lire l'intégralité des commentaires (je sais ! Il y
en a beaucoup) mais c'est un peu comme ci toutes les astuces étaient réunies sous cette vidéo. 
>>> Regarder la vidéo <<<
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2/ Le mulching 
Voici ma méthode préférée ! C'est vraiment dans
l'optique de réutiliser au maximum les choses qui nous
entourent. Cela consiste à faucher les mauvaises herbes
pour simplement les mettre aux pieds de vos cultures. Cela
agit comme un paillage moins les limaces et il s'agit de
matière organique qui va se décomposer et enrichir votre
terre et profiter à terme à vos plantes.
Les méthodes ne manquent vraiment pas : vous pouvez
également utiliser pendant l'hiver du cartons sans encre
parce que ces dernières contiennent des agents chimiques
qui viendraient polluer votre sol, des feuilles mortes que
vous pourriez avoir en abondance durant l'automne … 
Je vais encore vous orienter sur l'un de mes articles de blog si vous souhaitez en savoir plus sur le mulching !
>>> Réutiliser les mauvaises herbes en guise de mulch ou mulching <<<
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Récolter vos fruits et légumes 
Voici le moment que nous attendons tous : La récolte !
Après avoir fait preuve de patience, après avoir entretenu et
pris soin de vos plantes, après les avoir observées grandir il
ne reste qu'une chose à faire : Les cueillir et les savourer ! 
Il vous reste à vous rendre au potager pour aller cueillir un
brin de persil ou de basilic avec au passage 2-3 tomates que
vous apprécierez certainement car si vous jardinez comme moi
sans produits chimiques … Vous ne serez pas déçus !! 
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La récolte est le moment que nous préférons
généralement, pour en profiter au maximum
frais, je vous conseille de récolter au fur et
à mesure je pense qu'il n'y a rien de
meilleur ! 
Cependant, arrivé à un certain stade de
production, la conservation devient
indispensable.
Les cuisiner ou encore les conserver 
Cela dépends vraiment de la taille de votre potager et de sa production, vous pourrez soit les cuisiner
minute mais sachez qu'arrivés à une certaine taille et production, vous devrez obligatoirement penser
conservation. Ici encore, les méthodes ne manquent pas entre la congélation, le salage, les confitures, les
chutneys, le séchage … Cependant, j'aimerai partager avec vous dans ce livret une méthode simple à
réaliser : Les conserves ! 
Liste du matériel nécessaire
– Les bocaux que vous pourrez trouver en supermarchés.
L'avantage est qu'ils ne s’achètent qu’une seule fois parce
que vous pourrez ensuite les réutiliser.
– Les capsules qui se placent entre le couvercle et le
bocal, ce qui permet de le rendre complètement hermétique
et donc d'assurer la stérilisation. 
– Des torchons afin d’entourer les bocaux lors du
processus de stérilisation, ce qui évitera qu’ils
s’entrechoquent entre eux, autant éviter les risques de
casse. 
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Ensuite, vous avez plusieurs choix. Personnellement,
j’utilise un autocuiseur de grande taille. Cependant,
sachez qu’il existe aussi des machines spécialement
conçues pour cette opération, que vous trouverez
facilement sous le nom de stérilisateur ; de plus elles
sont équipées d’un thermomètre, ce qui évite toute
erreur liée à la température qui doit être de plus de 100
degrés afin d’activer le processus de stérilisation. 
Comment procéder concrètement étape par étape
1/ La préparation 
– Epluchez, lavez et coupez vos légumes en morceaux 
– Faites les cuire entièrement ou blanchissez-les (vous
avez le choix)
– Lavez bien les bocaux à l’eau savonneuse, rincez les
pour ensuite les laisser sécher.
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A savoir
Un auto-cuiseur classique peut
atteindre une température de
près de 120 degrés avec une
pression de plus d’1,5 bar. En
bref, suffisant pour ce que
nous allons faire aujourd’hui.
2/ La mise en bocaux
– Placez votre mélange dans les bocaux
– Ajouter de l'huile d'olive (jusqu'au
trait présent sur chaque bocaux)
– Placez la capsule sur le dessus et
refermez le bocal avec le couvercle.
3/ La stérilisation
– Enveloppez vos bocaux dans des torchons si vous utilisez
un auto- cuiseur, cela permettra d'éviter qu'ils
s'entrechoquent. Les machines spéciales sont équipées d'un
support qui justement protège les bocaux. Dans ce cas, les
torchons ne sont plus de mise.
– Placez l'ensemble dans l’auto-cuiseur et ajoutez de
l'eau de manière à ce qu'elle dépasse d'une quinzaine de
centimètres au dessus des bocaux.
– Refermez et laissez cuire.
– A partir du moment où le sifflet tourne, attendez 15
minutes puis retirez du feu.
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A savoir
Vous pouvez remplacer l’huile d’olive par de l’eau salée
(par exemple pour les haricots verts, les courgettes …)
Si vous désirez faire une compote de pommes sucrez la
bien, car le sucre est également un conservateur. Bien
entendu, n’ayez pas non plus la main trop lourde ! 
Pour ce qui est des fruits en sirop, il vous suffit
d’ajouter de l’eau sucrée à votre mélange (cerises,
abricots …)
4/ Comment savoir si l’opération s’est déroulée avec
succès ?
– Dès que les bocaux sont refroidis, vous allez retirer
le couvercle et tester la capsule.
– Il ne faut pas que celle-ci bouge ou se détache du
bocal. Si cela est le cas, ne conservez pas celui-ci car
l’air va entrer et donc faire pourrir les aliments qui sont
à l’intérieur.
– Notez la date et les ingrédients sur une petite
étiquette collante qui vous servira d’indicateur afin
d’ouvrir les plus anciennes d’abord.
5/ Utiliser vos conserves
– Retirez le couvercle et percez la capsule.
– Rincez votre mélange dans une passoire afin
d'enlever le surplus d'huile d'olive (si vous avez utilisé
cette méthode)
– Faites cuire et savourez.
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Prévenir les attaques de certains nuisibles
La première chose à savoir, c'est que selon le passé de votre jardin, s'il a connu des pulvérisations
d'insecticides, d'herbicides ... Il se peut que les premières années, les déséquilibres engendrés par
l'utilisation de ces produits se fasse sentir par des attaques abondantes et anormales de vos cultures par
exemple. 
Et comme je vous l'expliquais tout à l'heure, le fait d'insérer des végétaux non présents naturellement
peut aussi engendrer des attaques de ravageurs mais cela est tout à fait normal étant donné que c'est le
moyen employé par dame nature pour contrôler la progression de vos végétaux.
En fait, il faut bien comprendre une chose dans la prévention et lutte biologique. Dès lors que nous
tuons, détruisons une mauvaise herbe, un insecte ... nous créons une sorte de déséquilibre. N'oublions pas
que toutes les espèces animales et végétales font partie de la biodiversité. Cette fleur permet d'abriter tel
insecte qui se nourrit de tel « nuisible » tandis que l'insecte en question est lui aussi la proie d'autres
espèces. Vous me suivez ? Le problème dans tout ceci, c'est toujours la main de l'homme car c'est nous qui
venons perturber cet équilibre installé et …
A partir du moment où vous détruisez vous-même un nuisible, que ce soit manuellement ou à l'aide d'un
produit même naturel : Dans la logique, vous retirez la source de nourriture d'un auxiliaire. Ce dernier n'aura
donc aucune raison de venir s'installer dans votre jardin s'il n'a pas de quoi se nourrir.
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Le tout est de comprendre qu'il existe un
certain équilibre entre toutes ces espèces. Si un «
indésirable » vient à se développer dans votre jardin,
des prédateurs naturels vont forcément apparaître car
ils seront automatiquement attirés par la nourriture (je
ne vous cache pas que cela peut prendre du temps)
mais en clair, dame nature finit toujours par
s'équilibrer. Le jardinier responsable et soucieux de
son environnement va donc favoriser toutes les espèces
et laisser s'établir cet équilibre naturel.
Comme je vous le disais tout à l'heure,
pourquoi ne pas laisser un coin sauvage dans votre
jardin-potager ? Ou alors laisser cet indésirable
croquer une malheureuse salade sur les 30
restantes ? Pourquoi vouloir toujours les supprimer ?
Bien entendu, je peux aussi comprendre que cela
fasse mal au cœur lorsque les attaques sont
vraiment intenses et que l'intégralité de la récolte
est dévastée. 
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Il peut être contre-productif de vouloir absolument
(comme beaucoup de jardinier) attirer des coccinelles
si vous n'avez pas de quoi les nourrir (pucerons …) 
S'il y a à agir dans son potager, je suis partisan
d'attirer le bon auxiliaire en fonction du nuisibles ! 
Jardiner bio c'est donc (pour résumer) ...
– Préserver la vie du sol
– Respecter son environnement
– Jardiner avec la nature en vous adaptant à elle et non l'inverse
Mais avoir un jardin-potager bio, c'est également et normalement ...
– N'utiliser que des graines et plants labellisés. Pour cela, il existe des magasins en ligne proposant des
variétés anciennes bio ou alors j'ai pu trouver (parfois) quelques plants bio en jardinerie mais n'espérez pas
trouver des variétés rares dans ces magasins (les plants proposés reste classique à mon goût).
– N'utiliser que des produits naturels tolérés en agriculture biologique pour réaliser les semis, repiquage,
éventuellement lutter biologiquement contre les invasions … Bien que je conseille de limiter également ces
derniers dans nos jardins amateurs.
Les plantes sont exactement comme nous, plus
vous leur donnez des « médicaments » et moins elles
seront capables de se défendre et de résister aux
potentielles maladies ... C'est pourquoi, l'une des
premières règles sera de développer la protection
naturelle des cultures. 
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A partir de cette logique et cette
approche de l'équilibre naturel et en
oubliant également les luttes actives avec
des produits naturels et chimique. Il va
falloir axer également sur la prévention
car comme le dit le proverbe : 
Vaut mieux prévenir que guérir. 
Pour cela, une bonne diversité des espèces
végétales permettra à vos plantes d'être plus
vigoureuses et résistantes face aux maladies et aux
ravageurs parce que les plantes communiquent entre
elles par les racines ... et surtout s'apportent des
choses ! Il me semble que tout ceci a fait l'objet
d'études que je ne saurai vous déballer ici.
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N'oubliez pas que la diversité d'un
potager se construit au fur et à mesure
des années et cela représente également
un coût, un investissement d'acheter des
aromates, des fleurs … Personnellement,
je vous conseille d'étaler les dépenses
bien sur mais de garder cela à l'esprit …
La diversité est l'une des clés d'un
potager équilibré.
Le pouvoir des aromates
Les aromates se distinguent pour certaines par leurs fortes odeurs qui permettent non seulement de
repousser certains nuisibles mais aussi de brouiller les pistes. Les méchants insectes qui vous embêtent ont
leurs propres manières de fonctionner, de repérer les végétaux hôtes qu'ils vont pouvoir attaquer. Certains
d'entre eux fonctionnent à l'odeur et le fait de placer des aromates à proximité de la plante hôte permet
tout simplement de brouiller les pistes. D'où l'importance de prendre le temps de faire quelques recherches
sur l'insecte en question afin de connaître parfaitement son fonctionnement, ses conditions favorables, son
mode de reproduction … 
La ciboulette 
Placée près de la culture des pommes de terre, elle
permet d'éloigner les doryphores, dont leurs attaques peuvent
dévaster et compromettre sérieusement vos récoltes. 
Le basilic
Placée entre les rangs de tomates, a un effet répulsif et
s'associe parfaitement. Ici encore, il existe énormément de
basilics différents et plus vous mettrez de variétés et plus cela
sera efficace.
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La menthe 
Un répulsif hyper puissant mais très très envahissant. Personnellement,
j'ai deux variétés de menthe que j'ai placé dans des jardinières sinon, c'est
l'invasion !! 
Il existe une multitude de plantes aromatiques et ce qu'il faut retenir,
c'est que les aromates (thym, laurier, persil …) apportent quelque chose au
potager, permettent de la protéger, de favoriser la biodiversité et construire
cette diversité que votre potager mérite. Sans oublier, que nous pouvons
également les consommer. C'est excellent pour la santé !
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La plupart des plantes aromatiques peuvent également
être cultivées en pot si vous n'avez pas beaucoup de
place à leur accorder dans votre jardin-potager.
La puissance des fleurs 
La puissance des fleurs peut être impressionnante ; elles peuvent être de grandes alliées à conditions
qu'elles soient réellement arrivées à maturité. Certaines peuvent repousser les insectes ou alors les attirer à
elles, ce qui peut en attendant laisser vos cultures tranquille. 
Sans oublier qu'elles sont vraiment un atout permettant de favoriser la biodiversité au sein de votre
jardin. Cependant, c'est comme tout, il faut quelques années avant qu'un jardin soit garni de fleurs. Parmi
celle à mettre en place dès maintenant au potager
Les oeillets d'inde
Incontournables dans le monde du jardinage et assez
efficaces car ils permettent de repousser les fourmis, les
pucerons (élevés par les fourmis) mais aussi attirent les
syrphes (prédateurs des pucerons). Sous terre, leur
système racinaire sécrète une substance nommé thiophène
et qui a un effet sur les nématodes (espèces de vers), les
aleurodes (ce sont des mouches blanches).
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Le souci 
Il repousse les pucerons contrairement à la capucine qui les attirent à elle. L'idée ici est de « sacrifier
» une plante qui va accueillir les petits « nuisibles » et pendant ce temps, ils ne seront pas ailleurs, c'est à
dire sur vos cultures.
Pour les fleurs mon conseil est vraiment de tester, de
mélanger les fleurs à vos cultures et d'en ajouter au fur et à
mesure des années car je suis bien conscient que de créer un
jardin-potager diversifié ne se fait pas en une journée. 
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Une autre méthode
Les jardiniers bio ont tendance à avoir des jardins pas très propres, enfin SI ! Pas propre visuellement
mais leur terre et leurs légumes sont propres contrairement aux conventionnels ! 
Et vlan ! Une vanne ! Elle est sortie toute seule !
Tout ça pour dire que ce n'est pas anodin d'avoir son jardin-potager avec des mauvaises herbes, des
planches de bois qui traîne, des tas de cailloux ... cela donne la possibilité aux insectes de trouver un abris,
cela favorise à la venue et l'installation de la
biodiversité dans votre jardin. Il est important de
faire de votre environnement un lieu d'accueil.
Parmi les plus connu :
La coccinelle dévoreuse de pucerons, vous
pourriez simplement la favoriser en laissant des rangs
d'herbes folles pousser au milieu de vos cultures ou
alors installer des planches les unes sur les autres
espacées de seulement quelques millimètres. Toutefois,
il faudra que cet abri soit assez profond.
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Il ne faut pas avoir peur d'avoir un jardin pas bien rangé par rapport à une pelouse coupée aux
ciseaux !! Voici quelques photos de mon bazar ! Comme vous pouvez le voir les insectes sont les bienvenus chez
moi.
En bref, l'idée de cette partie est de vous montrer que la prévention réside dans la diversité des
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végétaux, dans l'accueil de TOUTES les espèces venant peupler votre jardin-potager. Tout ceci pour quoi ?
Pour un jardin-potager équilibré, qui sera capable de se «  défendre » lui-même et qui je vous le souhaite
sera généreux à souhait pour votre plus grand plaisir.
En guise de conclusion
J'espère sincèrement que vous avez appris beaucoup de choses à travers ce livret de bienvenue. Que ce
dernier a répondu à certaines de vos questions et qu'il va vous permettre de partir du bon pied si vous
débutez complètement votre potager. 
Pour être franc, je l'ai écris en me disant que c'est vraiment ce que j'aurai aimé trouver lorsque j'ai
débuté et si je peux vous dire une chose : J'ai tout simplement adoré l'écrire pour vous ! Comme vous avez
pu le sentir tout au long de la lecture, je suis vraiment passionné par tout ceci et ce que j'aime c'est
transmettre cette passion autour de moi via mon nouveau métier d'auteur et formateur. 
Ce livret est à vous désormais et vous pouvez très bien le partager à vos amis, vos proches ... De plus
vous aideriez le grand rêveur que je suis et qui aimerait voir des produits sains et sans pesticides dans les
supermarchés, qui aimerait que le jardinage rime automatiquement avec naturel, que notre modèle agricole se
mettent à copier les amateurs que nous sommes. Je vous enverrai régulièrement de mes nouvelles par mails
afin de partager avec vous mes trouvailles, expériences ... et pourquoi vous proposer mes livres et formations
si vous souhaitez aller encore plus loin dans votre pratique potagère. 
>>> Vous voulez voir ce que je propose    ? Voici la liste de mes livres et formations ;) <<<
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Au plaisir de vous aider
Amicalement
Yannick Hirel